Publié le 13 mai 2024 Mis à jour le 13 mai 2024
le 30 avril 2024

Marie Préau et Myriam Pannard, respectivement professeure et maîtresse de conférences de psychologie sociale de la santé, ont contribué au rapport "Préservation de la fertilité chez les patients atteints d’un cancer : quelles priorités pour la recherche ?" publié par l'Institut national du cancer.

« Notre investissement dans ce rapport représente une année de travail et de contribution à la concertation des acteurs pertinents dans le champ. », précise Marie Préau.
 
Au cours des dernières décennies, la survie des patients atteints d’un cancer a considérablement augmenté en raison des progrès diagnostiques et thérapeutiques. Le taux de survie à cinq ans des cancers de I'enfant, de I'adolescent et du jeune adulte (AJA) dépasse Ies 80 %.

Une nouvelle population de jeunes adultes, guéris d’un cancer mais présentant des séquelles liées aux effets indésirables des traitements reçus, a émergé ces dernières années et ne va cesser de croître. Les altérations de la fertilité font partie des effets indésirables qui ont le plus grand impact à long terme sur la qualité de vie des patients en âge de procréer et atteints d’un cancer, indépendamment du sexe. De plus, les troubles de la fonction gonadique constituent également un enjeu majeur dans I’après-cancer, chez les patients, leurs conjoints et les parents d’enfants guéris d’un cancer.

Ce document s'intéresse à la consultation spécialisée, dite de préservation de la fertilité (PF) qui fait désormais partie intégrante du parcours de soins des patients jeunes atteints de cancer. La première partie de cette synthèse concerne la préservation de la fertilité féminine, la seconde la préservation de la fertilité masculine et une dernière partie s’attachera à identifier les axes prioritaires en sciences humaines et sociales.
→ Consulter le rapport

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